L’attache aveugle
Résidence - L’Autre Gare
PARTIE 2
Du 9 janvier au 3 février 2023 | Vernissage reporté au vendredi 27 janvier dès 17h
En janvier 2023, Michel Arsenault est de retour à l’Autre Gare pour poursuivre ses expérimentations dans le cadre de L’attache aveugle. Pour cette deuxième résidence, l’artiste se questionne toujours sur nos attaches : celles qui nous unissent, celles qui nous retiennent et celles qui nous enchaînent.
PARTIE 1
Du 15 au 30 septembre 2022 | Dévoilement et vernissage le 15 septembre dès 18h
Pour tout le mois de septembre, Regart donne carte blanche à l’un de ses membres en résidence de création. Michel Arsenault se jette donc à pieds joints dans l’exploration des projections architecturales et des œuvres interactives pour son projet L’attache aveugle. Dans le cadre de cette résidence, l’artiste ajoute une dimension politique à ses accélérations visuelles. Osant se lancer dans le débat, Michel Arsenault s’intéresse à des sujets pouvant susciter la controverse : notre dépendance au pétrole, les rapports d’exploitations, notre rôle en tant que consommateur·ices.
Michel Arsenault
Artiste
Biographie
Michel Arsenault vit et travaille dans la région de Québec. Depuis son enfance, il reste fasciné par la physique, plus particulièrement la théorie de la relativité d’Einstein. Il s’intéresse dans ses recherches visuelles aux collisions les plus énergétiques de la matière.
Démarche
Le travail de Michel Arsenault s’active autour de la résistance, principalement la résistance de la matière à la volonté humaine. L’ensemble des actions de l’artiste provoquent donc les matériaux, les supports et la technologie, à l’affût d’une émergence de l’inattendu.
Cet élan vers l’inconnu est encadré par le filtre de la durabilité et de la nécessité. L’artiste remet en question la pertinence de ce qu’il produit, de ce qu’il est en train de détruire pour créer. Le tout relève d’une préoccupation environnementale qui le pousse à utiliser les stratégies dont les impacts seront les plus minimes. Produire dans l’esprit d’utiliser moins de ressources et d’atténuer les conséquences sur le monde qu’il nous reste.
À partir de fragments ainsi récupérés, l’artiste provoque des collisions. Cela devient comme le mouvement des vagues qui viennent se briser sur le littoral. Ce mouvement de sac et de ressac l’entraine sur deux voies tantôt indépendantes, tantôt superposées. Selon une trajectoire, le mouvement se gorge d’énergie à partir de la surcharge d’éléments visuels en transparence cumulative. Sur l’autre trajectoire, celle du filtre du numérique, l’écume laisse sur le rivage les meilleurs moments. Après la surcharge vient la résonance. Les moins bons moments restent dans le ventre de la machine en évitant de nourrir les bennes à ordures. Le spectateur et l’artiste peuvent alors goûter le fruit des accélérations.