La résistance à l’uniformisation

Marie-France Légaré est native de Victoriaville et a complété un baccalauréat en arts visuel à l’Université du Québec à Montréal. Elle se déplace généralement en vélo ou à pied. Elle aime le rhum and coke en hiver et apprécie le goût des carottes de jardin en été. Entre ces deux saisons elle grimpe les montagnes. Elle assure elle même son autonomie financière et fabrique des prothèses pédiatriques dans un laboratoire situé au sous-sol d’un hôpital pour enfants. Le travail qu’elle réalise en laboratoire dans le milieu hospitalier et sa démarche artistique sont esthétiquement inter-reliés. Sa recherche autour de l’objet sculptural est en quelque une proposition de point de vue sur les simulacres de la science qu’elle aborde dans une approche ludique et poétique. Marie-France Légaré persiste encore et depuis toujours à pratiquer des techniques complexes telles que la gravure, la soudure au TIG sur les moteurs d’aéronefs, l’art sonore et la fabrication de prothèses pédiatriques mais au fond d’elle même, elle sait très bien que la simple pratique du dessin favoriserait une quête fondamentale, celle de l’allègement du monde.